Au XIXe siècle en France, c’est la pleine période haussmanienne mais aussi la grande mouvance hygiéniste plébiscitée par le corps médical. « Il fallait respirer le grand air, dégager les espaces, favoriser les bains et profiter des plantes aux vertus médicinales ».
C’est pourquoi, deux ans après l’ouverture de l’hôpital maritime de Cherbourg, on s’attache aux plans d’un futur jardin thérapeutique. « 1 600 pieds d’arbres, arbustes et autres plantes sont commandés pour agrémenter les 5 ha du parc. Des essences venues des quatre coins du monde : ginkgo biloba, tilleul, if, charme, laurier, pin, sorbier, etc. »
Un intérêt d’autant plus important car l’hôpital renfermait précieusement un pavillon des contagieux, clôturé de hauts murs et fermé par une grille en fer. « Les coloniaux ramenaient de nombreuses maladies : typhoïde, rougeole, scarlatine, tuberculose ou choléra. Par pic, la morgue accueillait jusqu’à 16 cadavres par jour ».
Camera: Canon EOS 2000D
Objectif: Canon EF-S 18-55 IS II
Post-production avec Skylum Luminar 4